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Marie Victoire d'Arenberg

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Marie Victoire d'Arenberg
Image illustrative de l’article Marie Victoire d'Arenberg
Portrait de Marie Victoire par Johann Wolfgang Hauwiller, vers 1770

Titre margravine de Bade-Bade (en)
(1761-1771)
Distinctions Ordre de la Croix étoilée
Biographie
Dynastie 3e Maison d'Arenberg
(Maison de Ligne)
Naissance
Bruxelles (Pays-Bas autrichiens)
Décès (à 78 ans)
Strasbourg (France)
Père Léopold-Philippe d'Arenberg
Mère Maria Francesca Pignatelli
Conjoint Auguste-Georges de Bade-Bade

Blason de Marie Victoire d'Arenberg

Marie Victoire Pauline d'Arenberg ( - Bruxelles - Strasbourg), issue de la maison d'Arenberg, fut margravine de Bade-Bade par son mariage avec Auguste-Georges de Bade-Bade. Connue pour sa nature charitable, elle installa divers ordres religieux dans le margraviat de Baden-Baden où elle était appelée Maria Viktoria.

Marie-Victoire est la fille aînée de Léopold-Philippe d'Arenberg et de Maria Francesca Lodovica Pignatelli, elle-même fille de Niccolò Pignatelli, duc de Bisaccia, duc de Monteleón, vice-roi de Sardaigne et petite-fille d'Ottone Enrico del Carretto, commandant de l'armée impériale comme son propre père. Aînée des six enfants, elle fut l'une des deux seuls à survivre à leurs parents avec son frère Charles Marie Raymond d'Arenberg, feld-maréchal de l'armée impériale. Sa cousine Marie-Henriette de La Tour d'Auvergne fut marquise de Bergen-op-Zoom, épouse de Jean-Christian de Palatinat-Soulzbach, comte palatin de Palatinat-Soulzbach et mère du « dernier »[1] électeur de Bavière, Charles-Théodore. Marie-Victoire fut aussi une amie d'enfance de la future impératrice Marie-Thérèse. Les membres de la Maison d'Arenberg étant princes du Saint-Empire, elle était autorisée à porter le prédicat d'altesse sérénissime.

Marie-Victoire reçut une éducation catholique stricte : arrivée à l'âge adulte, elle dépensa une grande partie de sa fortune personnelle dans la fondation d'établissements catholiques de charité. Elle a également été active dans le cadre des soins apportés aux enfants et à l'éducation catholique des jeunes femmes.

Le , elle épousa le margrave Auguste-Georges de Bade-Bade. L'année suivante, elle fut reçue dans l'ordre de la Croix étoilée[2].

Auguste-Georges ( - Rastatt - Rastatt), est le plus jeune fils de Louis-Guillaume Ier de Bade-Bade et Sibylle de Saxe-Lauenburg. À l'origine destiné à l'Église, il avait quitté sa carrière ecclésiastique en 1735.

Auguste-Georges était le frère de Louis-George, margrave de Bade-Bade régnant. À la mort de son beau-frère, en 1761, le mari de Marie Victoire lui succéda comme margrave, ce qui fit d'elle la femme la plus importante de la cour de Baden-Baden, en lieu et place de la veuve de Louis-Georges, Marie-Anne Josèphe de Bavière, sœur de Maximilien III Joseph, électeur de Bavière. Marie Victoire fut dès lors connue en Allemagne sous le nom Maria Viktoria.

La margravine, qui avait reçu dans sa prime jeunesse une bonne formation dans le domaine de la musique et des arts, monta une chorale augustinienne pour les femmes de Rastatt (capitale de la principauté).

Son mari mourut en 1771 sans lui laisser d'héritiers. Le margraviat de Baden-Baden échut alors à Charles-Frédéric de Baden-Durlach, un cousin, de la lignée protestante de Baden-Durlach, de la maison de Zähringen, laissant Maria Viktoria, endeuillée, sans domicile.

Marie Victoire quitta Rastatt et s'installa à Ottersweier où elle a créé un couvent. Dans le couvent, une école enseignait aux filles toutes les compétences dont elles auraient besoin en tant que futures mères et enseignantes. En 1767, elle légua la plupart de ses biens à une fondation destinée à préserver l'école au-delà de sa mort.

Décédée à Strasbourg, âgée de 78 ans, elle fut inhumée à l'église collégiale de Baden-Baden aux côtés de son mari.

Titres et prédicats

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. Le suivant devient roi de Bavière.
  2. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, vol. 1, , 2e éd. (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Chronologies

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